PLUS DE FEMMES SOUMISES. FINI !!!!!!!!!

Publié le par ruber

dewplayer:http://boxstr.net/files/6458051_gvvue/corilene%20inu.mp3&

 

Tel était l’un des slogans que l’on a pu lire sur les banderoles accompagnant la marche des femmes qui a eu lieu vendredi dernier à la tribu de La Roche. Les femmes de Nengoné se sont associées, vendredi dernier, sous l’égide de la Fédération des femmes de Maré, présidée par Charlotte Wadrawane, à la Journée internationale contre les violences faites aux femmes. Parties de la grande chefferie de La Roche, où une coutume a été faite, elles se sont rendues, sous l’escorte des gendarmes, au marché, en passant par le dispensaire et la province. Il s’agissait d’interpeller les autorités coutumières, politiques, civiles et médicales. Un cahier de doléances, rédigé à la suite de la grande marche des femmes de l’année dernière, a été remis aux différentes autorités. On a noté dans le cortège la présence de quelques hommes : un médecin de La Roche, Bernard Hmae, gestionnaire des hôpitaux de Maré, Stéphane Cosson, chef de service de l’action sociale de la province des Îles, Joseph Cawidrone, pasteur de Wakuarori. Des stagiaires en formation d’aide-soignant sont venus rejoindre la marche, accompagnés de leur professeur. L’association Femmes et violences conjugales avait délégué deux membres, Marie Zacharie et Huguette Wanaxaeng, pour soutenir les femmes de Maré et animer le débat qui a eu lieu à la grande halle du marché. Des paroles fortes ont été prononcées. Petit florilège : « La violence repose sur les inégalités », « il faut aider les hommes à vaincre la violence qui est en eux », « n’y a-t-il pas d’autres chemins que les gendarmes et la prison ? », « c’est souffrant de faire souffrir l’être aimé. » Les intervenants ont rappelé que, pour gagner ce combat, hommes et femmes doivent être unis et travailler main dans la main. Bernard Hmae a expliqué que la coutume, c’est le respect de l’homme et le respect de la terre ; il n’y a donc pas de place pour la violence.

Publié dans Nouvelle-Calédonie

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article